La flexibilité au travail
Au cours du temps, l'organisation du travail s'est transformée de manière à rendre toujours plus performante la division du travail.
Le premier économiste, théoricien à avoir réfléchi à la relation entre organisation du travail et croissance économique a été Adam SMITH, ce dernier propose le principe de la main invisible, le « laisser aller » « laisser faire » du travail et la séparation des tâches dans le travail.
Taylor se base sur les travaux d’Adam SMITH et développe l’organisation scientifique du travail. Il apporte comme principale innovation la division verticale du travail en séparant la conception de l'exécution, ceci va engendrer une augmentation rapide de la rentabilité.
Henry Ford, par la suite, ne se limitera pas à l’application de l’OST dans ses usines mais cherchera aussi à l’améliorer en instaurant le travail à la chaine et la standardisation des pièces. Ford se lance ainsi dans une logique de production de masse qui appelle une consommation de masse.
Cette production de masse va permettre à l’entreprise de générer ce qu'on appelle des " économies d'échelle " : puisque les charges fixes vont être répartis sur une plus grande quantité de biens vendus.
Le fordisme va rencontrer des problèmes, la crise sociale, va engendrer un Ralentissement de la productivité et les contraintes du marché vont mettre l’entreprise devant l’incapacité de répondre à une demande qui devient de plus en plus variable.
Au fur et à mesure que les besoins se sont progressivement saturés, leur exigence s'est déplacée vers la qualité et la diversité, ce que le fordisme était incapable de fournir à cause de son principe de standardisation maximale des pièces.
A ce moment, le fordisme, qui avait si bien contribué à la croissance économique depuis la fin de la seconde guerre mondiale, est devenu un obstacle à la poursuite de la croissance. Son inadaptation à l'économie et à la société nouvelle a ouvert la porte à l'apparition de nouvelles formes