la fontaine est son argument
Tout d’abord, vous dites que mes fables sont mauvaises à dessein de leur mal compréhension par les enfants car ils, selon vous iraient au contresens de mon désir et que, de plus, ils pourraient avoir des mauvaises pensées.
Or, tout cela est, bien entendue, faux puisque c’est en voyant le mal que les enfants découvrent le monde et c’est eux-mêmes qui trouveront les leçons a en tirés, certes ils s’identifieront et prendront le meilleur, le plus fort des personnages mais ils sauront très bien en tirer bonne leçon vous rajoutez que ces sont mes morales qui font partie de ces cause vous rajoutez que ces sont mes morales qui font partie de ces cause
1. La démarche de la séquence
La séquence 1 suit une démarche historique visant à montrer les métamorphoses du genre de la fable.
Celle-ci se présente chez Ésope sous la forme d’un récit en prose dépouillé, extrêmement stylisé et animé d’une visée didactique affirmée. Avec La Fontaine, le genre s’enrichit : la narration est davantage développée, agrémentée de notations pittoresques, les personnages prennent une épaisseur psychologique nouvelle et sont ancrés dans une réalité quotidienne et sociale ; la morale gagne en profondeur humaine et s’élargit en une observation morale et philosophique. Avec son recueil,
Florian nous a paru marquer un aboutissement : il se pose en héritier de La Fontaine et marque la fin de l’époque classique de la fable.
Le choix de Corbière, Anouilh et Orwell témoigne de la diversification du genre à partir du xixe siècle, si ce dernier s’inspire encore des modèles antérieurs, notamment des personnages habituels de la fable, il revêt des formes variées : poème – dédicace chez le premier, recueil en vers chez le second, tous deux conservant la