La fontaine
Jean de la Fontaine est né à Chateau-Thierry le 8 juillet 1621, premier enfant de Charles de La Fontaine, détenteur de la charge des Eaux et Forêts et capitaine des chasses du duché de Chateau-Thierry, et de Françoise Pidoux, d’origine poitevine.
Jean étudie au collège de Château-Thierry jusqu’en troisième. Il y apprend surtout le latin, mais, soit par négligence, soit par paresse, ne s’intéresse pas au grec. Il le regrettera plus tard quand il aura besoin de certains textes anciens dont il ne pourra lire que les traductions latines. La Fontaine est passionné par la lecture de l’Astrée d’Honoré d’Urfé. Cet ouvrage sera jusqu’à sa mort, son livre de chevet.
En 1641, il entre en novice à l’Oratoire, rue St Honoré, à Paris. en 1649, un diplôme d’avocat au parlement de Paris. Il traduit l’Eunuque de Térence (1654), compose une comédie Clymène vers 1659, et un poème : Adonis qu’il offre à Nicolas Fouquet, alors surintendant des finances.
1658 : Il entre à cette époque au service de Fouquet, grâce à son oncle Jannart et à Pellisson. Il dédie au Ministre le poème Adonis.
En 1663, il adresse à son épouse des lettres en vers et en prose qui deviendront la Relation d’un Voyage de Paris en Limousin.
Il écrit les amours de Psyché et Cupidon, charmant roman en prose entremêlé de vers (1669)
En 1683, La Fontaine est élu à l’Académie, au siège de Colbert, le 15 novembre. Louis XIV refuse son approbation et l’oblige à attendre l’élection de de Boileau, son historiographe, en avril 1684 .Le 2 mai 1684, il est finalement reçut. Il est un excellent académicien, régulièrement présent aux séances.
Ses contes sont divisés en cinq livres publiés en 1664, 1665, 1666, 1668, 1671, 1674 et 1682. Ecrits pour la Duchesse de Bouillon, ils empruntent leurs sujets à Boccace, à l’Arioste et aux nouvellistes italiens.
Ses fables, au nombre de 243 restent son chef d’oeuvre. Certains considèrent la Fontaine comme un copieur qui n’a rien inventé, mais