La forclusion au nom du pere
Dans un premier temps, j’aimerais attirer l’attention sur la notion de structure, notion importante car elle fait l’objet de deux théories qui s’opposent : les conceptions du développement, et les théories structurales. Les notions d’organisation, de structure, de sujet, de processus (psychotiques) désignent des objets théoriques différents, mais dont le statut commun est de rendre compte des mécanismes psychiques non apparents qui sont caractéristiques (et peut-être responsables) des symptômes de la psychose. Jacques Lacan est un médecin et psychanalyste français né en 1901, mort en 1981. Afin de favoriser la bonne compréhension de sa pensée, il est important de tenir compte du courant structuraliste qui fonde sa thèse. La raison est que ce courant implique la notion de linguistique structurale : la langue représente une découpe systématique de l'expérience (terme plus adéquat que « réalité »), ce qui signifie que chaque élément ne prend sa valeur que par cette découpe (c'est l'idée de la structure), non par un lien particulier avec ce à quoi il réfère. C'est cette structure qui importe au sujet parlant, et non l'évolution historique de la langue qu'il parle. De sa théorie, Lacan s’appuie sur trois pivots majeurs : celui du réel, de l’imaginaire, et enfin le registre du symbolique, dimension où il élabore sa conception du signifiant et du signifié. Nous verrons que ce sont les résultats de combinatoire des signifiants qui produisent le sujet. Cette théorie du symbolisme est essentielle en ce qu’elle introduit le concept de la Forclusion. Jacques Lacan étant, à mon sens, un auteur difficile d’accès en première approche, je me suis également tournée vers différents auteurs dont Corinne Fellahian (Psychologue clinicienne) qui confirme qu’ « avec l'avènement de la théorie structurale des années 50, "c'est l'ordre signifiant qui cause le sujet en le structurant dans un processus de