La fresque familiale d'akhenaton
Créé en 1340 avant J.C., durant la XVIIIe dynastie, ce monument en calcaire d’une hauteur de 32,5 cm constituait probablement un autel à l’empire d’Akhénaton et à sa descendance1. Après un déplacement de la capitale de Thèbes vers une nouvelle cité nommée Akhet-Aton, signifiant «l’endroit où Aton s’élève», la construction du royaume naissant imposa l’élaboration de stèles creusées sur les rochers des falaises2. Le jaillissement d’Aton comme divinité majeure ajouta d’autant plus un motif primordial à la construction de ces fresques, ciselées par une équipe d’artisans. Le chef sculpteur, Bek, s’inspirait librement de ce qu’il voyait pour réaliser les œuvres de façon réaliste3. Le bût étant de représenter Akhénaton dans son élément naturel, le roi désirant être reproduit de la façon la plus authentique que possible.
Les premières découvertes de la cité d’Amarna (ancien Akhet-Aton) commencèrent en 1824, aux commandes de John Gardner Wilkinson, un chercheur copiste qui redessinait les scènes retrouvées dans les tombeaux4.
Pour sa part, la stèle familiale d’Akhénaton comporte divers éléments propres à l’époque arménienne et à son style artistique bizarroïde, mettant en doute la réalité physique de ce qu’était ce pharaon distingué. Akhénaton y est en face à face avec Néfertiti, accompagné de leurs trois filles ainées. De plus, les disques solaires d’Aton rejoignent la famille royale.
1 «Egyptian museum and Papyrus Collection Berlin» http://www.egyptian-museum-berlin.com/c52.php (6 mars 2011)
2 Immanuel Velikovsky, Oedipus and Akhnaton, États-Unis, 1960, p.73
3 Cyril Aldred, Akhenaten, Allemagne, 1968, p. 67
4 Id.,