La fronde, cause et conséquences
Les causes de la Fronde
Le mouvement de la Fronde est né dans un contexte particulier. Depuis 1643, le royaume de France est gouverné par Anne d’Autriche, épouse du défunt roi Louis XIII et mère de Louis XIV. Ce dernier étant encore trop jeune, c’est elle qui assume la régence du pays, en compagnie de son principal ministre, Jules Mazarin, un homme de confiance qui s’est déjà illustré auprès de Richelieu. Mais la minorité d’un roi fragilise toujours un royaume, qui peut voir à tout moment les mécontents profiter de l’inexpérience du souverain pour se révolter.
En plus de cette situation, Mazarin est loin de faire l’unanimité parmi les sujets. Un étranger (il est italien) qui tire les ficelles du pays en compagnie de la reine mère, c’est difficilement acceptable. Et lorsque ce même étranger décide d’augmenter les impôts pour pallier au coût de la guerre de Trente ans, c’est tout à fait inadmissible.
Les mesures de Mazarin déplaisent au Parlement
Pour prélever les impôts en question, Mazarin a recours à des intendants, qui disposent d’un pouvoir important. Aussi, le Parlement et la noblesse craignent que ce système ne vienne menacer davantage leur situation. En mai 1648, le parlement de Paris, la Cour des aides et la Chambre des comptes rendent l’arrêt d’Union : bravant l’interdiction royale, ils décident de se rassembler pour envisager la réforme de l’État.
Le but du mouvement consiste à réduire le pouvoir absolu du roi et à récupérer certaines prérogatives supprimées depuis Richelieu. Ainsi,