La gouvernance mondiale, une utopie ?
situation vous faites partie d’une ONG qui milite sur la nécéssité de mettre en place une gouvernance mondiale. Dans la prochaine lettre d’information à vos adhérents, vous êtes chargé(e) d’un court article qui s’intitulera «La gouvernance mondiale en bref». Vous le structurerez de la manière suivante :
La justification d’une gouvernance mondiale
La gouvernance mondiale en pratique : acteurs, partage des responsabilités, domaines traités.
SUJET
Calculez-vous la quantité d’air que vous respirez ?
En contrôlez-vous la qualité ?
Pourriez-vous priver quelqu’un de la lumière du lampadaire qu’il reçoit ?
Tant de questions poussent à la réflexion. Aujourd’hui, la gestion des biens ou services publics mondiaux tels que la qualité environnementale ou bien la lutte contre le sida sont presque traités comme des marchés, or la production ou gestion de biens publics mondiaux (BPM) ne peut être effectuée comme celle des biens courants, car se sont des domaines dont les enjeux dépassent les frontières. Or, au sein des sommets organisés pour débattre de politiques économiques et environnementale comme par exemple la conférence de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), les Organisation Non Gouvernementales (ONG) ne sont que très peu représentées, ce qui n’est pas le cas des lobbyistes de grands groupes pharmaceutiques ou pétroliers.
Nous savons qu’il est très difficile d’être présents sur plusieurs domaines, notamment le domaine économique, mais un passage de ce qui semble-être un gouvernement mondial à une gouvernance mondiale permettrait notamment aux gouvernements décideurs d’avoir un point de vue d’experts sur des sujets sensibles que sont les biens publics mondiaux.
N’est-il pas légitime de faire appel à un expert si des problèmes ou des questions se présentent ?
Sauf à mettre en place une lecture exclusivement économique des enjeux liés aux BPM, il y a fort à parier que des ONG pourraient apporter, de pair