La grande distribution et le commerce traditionnel
Le secteur du commerce est l’un des piliers de l’économie marocaine, il contribue à la création des richesses avec une part du PIB s’élevant à 12,8 % et une participation a hauteur de 2,5% du volume des investissements étrangers.
Regroupant une large gamme d’activités, qui se caractérisent par la diversité de leurs formes et niveaux d’organisation et d’intégration différentes (commerce traditionnel, franchises, grandes surfaces, centres commerciaux …), le secteur dénombre 720.000 points de ventes réparties a travers le royaume.
Il revêt aussi une dimension sociale importante. En effet, il abrite et constitue la source de revenu d’environ 1,2million de personnes soit 13% de la population active marocaine.
Depuis la fin des années 80 et début des années 90, le paysage de la distribution au Maroc connait des transformations. En effet, tiré par la classe aisée et suivit par la classe moyenne le modèle de consommation des marocains tend à s’européaniser. Ainsi de nouvelles formes d’achats voit le jour des le début des 90 favorisant ainsi l’implantation des grandes surfaces et de centres commerciaux. Les canaux de distribution et la distribution au Maroc se caractérisant par des structures opaques, et peu mure. Le nombre élevé des intermédiaires, rend le canal de distribution long, de 4 aux 5 maillons. Le principal centre d’affaires du pays et la ville de Casablanca, ou les principaux sièges financiers se concentrent et les entreprises, outre la bourse, et le plus grands centres de distribution de marchandises. Avec ces quelques 4,5 million d’habitants, Casablanca représente la capital économique stratégique de Kenitra-Rabat-Casablanca, la chaine de distribution devient d’avantages longue et opaque, spécialement dans les zones rurales, ou vivent plus de 45% de la population marocaine, et ou les petits commerces et principalement les souks ont un grands poids par leurs proximité et traditions.
Partie I