La graphologie
La gestuelle graphique en tant que moyen d’expression et de communication, devient très vite l’empreinte de la parole du scripteur, c’est une des formes du langage et de relation que le scripteur établit avec son lecteur. En soi le rôle spécifique de l’écriture c’est de communiquer, de matérialiser la pensée.
Au départ l’écriture est une transmission, exprimer l’être dans ses manières d’agir, de faire, de réagir aux stimuli externes et internes. Il va s’interférer à l’intérieur de cette structure graphique, l’empreinte du sujet parlant. Peu à peu l’écriture se modifie, se détache de l’appris calligraphique, sa métamorphose prend naissance par l’unicité de l’ être en tant qu’être unique et original, cette individualité graphique englobe les interactions du caractère, de la personnalité face à son éducation, à son histoire et ses relations aux autres.
La Graphologie est une science encore très jeune. Déjà parce que l'usage de l'écriture généralisée auprès du plus grand nombre est assez récente car autrefois, écrire était réservé aux nobles.
Les premières traces de la graphologie remontent à 1622, époque où un philosophe Italien, Camillo BALDO, publia un petit livre intitulé : «Du moyen de connaître les moeurs et les qualités d'un écrivain d'après ses lettres missives».
Bien plus tard, en 1812, un certain HOCQUART publia un autre ouvrage sur « L'art de juger du caractère des hommes sur leur écriture ». Puis en 1863 un Allemand, Adolf HENZE, publia un gros volume intitulé « Chirogrammatomancie » qui est une série d'appréciations sur l'écriture des abonnés d'un journal de l'époque.
Jusque-là rien ne laissait pressentir l'avenir de la graphologie; mais l'intervention de l'abbé Jean MICHON, fut d'une importance décisive. Directeur en 1830 d'un établissement religieux, il remarque que l’un parmi les professeurs du collège, avait formulé des indications intéressantes sur la personnalité de ses élèves, établies d'après certains