La grasse matinée, Prévert
Jacques Prévert (1900-1977): poète et scènariste fançais, proche du peuple par son langage populaire.
La grasse matinée est publiée dans Paroles en 1946. Poème engagé : registres polémique, ironique, pahtétique et narratif.
Comment Préver à travers ce poème dénonce t il la misère ?
I-Le portrait de l’homme
* Une mise en scène pathétique l’homme est sans identité, anonyme. pas de description physique, ou bien celui-ci est évoqué uniquement pour décrire son état qui revient à la faim « tête couleur de poussière » . Champ lexical de la nourriture omniprésent « œuf » « tête de bœuf » « sauce de vinaigre » « sardines »…
Son portrait moral est aussi caractérisé par à ce champs lexical «dans la mémoire de l’homme» «titube» , scène pathétique. souffrance de l’homme (répétition de dur «œuf dur », « ca ne peut pas durer » « ca dur ») point de vue de l’homme, nous sommes plongés dans ses pensées, sa souffrance, son obsession.
* La tension jusqu’au crime atmosphère de tension ascendante : colère de l’homme palpable l.21 « il remue doucement la machoire » et « il ne peut rien contre ce monde » révèle son impuissance. répétition du mot « doucement » trois fois obssession (décompte les jours ou il n’a pas mangé sur ses doigts colère de l’homme et du narrateur qui augmente) allitérations en « r », effet de dysharmonie antithèse entre « terrible » et « petit bruit », innocent à première vue mais terrible pour celui qui n’a pas mangé depuis trois jour. (le bruit ici prime sur l’image) brouillard de mots (répété deux fois), confusion dans sa tête, désespoir tout revient toujours à la faim, on y voit la souffrance de l’homme. Il ère entre trois tableaux, le grand magasin, le bistro et la rue du meurtre café crime/crème jeu de mots et allitération en « r », exprime la folie de l’homme. seul point d’exclamation du poème avec trois petits points : ellipse, puis changement de ton pour arriver à celui du fait