La Grèce sort de l'UE
La réalité est encore plus dramatique, puisque c'est deux grecs qui sont au chômage pour un grec qui bénéficie d'un emploi: ce ratio étant le plus élevé au monde. L'effort à fournir par les grecs devrait donc être surhumain - et inhumain - si leur ambition est d'égaler ce ratio en vigueur auprès des pays à croissance molle, comme la France.
Le rythme de créations d'emploi devrait en effet atteindre une cadence formidable pour atteindre un ratio de 1.5, alors que les salaires en Grèce sont toujours plus élevés que dans des pays comme la Pologne et la Hongrie. Autrement dit, la Grèce ne pourra toujours pas miser sur son secteur à l'exportation pour redresser sa croissance, en dépit d'efforts de productivité intenses qui ont été consentis et malgré des salaires réels en chute libre. L'année 2014 ressemblera donc aux années précédentes, malgré les prédictions du gouvernement grec, de l'Union européenne et du F.M.I. qui - il est vrai - se trompent systématiquement depuis plusieurs années en prévoyant l'imminence d'une reprise grecque. Un budget en excédent, hors intérêts
Pourtant, l'économie de ce pays a changé ces deux dernières années. En effet, la Grèce affiche désormais un excédent commercial,