La joconde
La Joconde est devenue un tableau éminemment célèbre car, depuis sa réalisation, nombre d'artistes l'ont prise comme référence. Elle constitue en effet l'aboutissement des recherches du XVe siècle sur la représentation du portrait. À l'époque romantique, les artistes ont été fascinés par l'énigme de La Joconde et ont contribué à développer le mythe qui l'entoure, en faisant de ce tableau l’une des œuvres d'art les plus célèbres du monde, si ce n'est la plus célèbre. Au XXIe siècle, elle est devenue l'objet d'art le plus visité au monde, juste devant le diamant Hope[1].
En 1914, La Joconde est mise en sécurité à Bordeaux puis à Toulouse[2] puis retourne au Louvre à l'issue de la Guerre 1914-1918.
En septembre 1938, suite à l'invasion des Sudètes par Hitler et au risque de guerre, La Joconde est une première fois mise en sécurité hors du Louvre mais y retourne assez rapidement[6]. Au déclenchement de la guerre, le tableau part d'abord pour le château de Chambord[6], où transitèrent à cette période de nombreuses peintures et sculptures des musées parisiens, puis il se retrouve successivement dans les caves du château d'Amboise[7], à l’abbaye de Loc-Dieu[6], au musée Ingres de Montauban[7], retourne à Chambord[6] avant d'être entreposé sous le lit même du conservateur du musée du Louvre en exil dans le château de Montal en Quercy (Lot)[7],[6] avant d'être envoyée dans diverses demeures anonymes du Lot et des Causses[2] jusqu'en juin 1945 où il sera réinstallé au Louvre. La Joconde, « enfermée sous un capitonnage en velours rouge, puis dans un écrin, lequel est placé[e] dans une