L’auteur G. Bataille annonce qu’il fonde le mvt du texte sur un principe. En effet, ds cet extrait de l’érotisme, il nous présente l’homme « négativement », un homme qui nie le donné naturel intérieur (l’éducation) et le donné naturel extérieur (le travail). Mais nous verrons que l’auteur lie ces deux termes, à savoir l’éducation et le travail.

I-La liaison entre le travail et l’éducation
D’après l’auteur, G Bataille, le travail et l’éducation sont liés. En effet, l’homme nie l’animalité qu’il a en lui au travers d’interdictions qu’il se fixe. Il refuse de se laisser aller à satisfaire des besoins, tels que boire, manger, dormir quand il travaille. Cela constitue le fait de s’éduquer soir même, à s’élever au dessus de l’animalité en ne s’abandonnant pas à certains besoins. Plus l’homme s’éduque, plus il travaille pour appliquer les outils qui composent le monde nouveau qu’il crée, le monde humain. A l’inverse, plus il travaille, plus il découvre et s’éduque à travers ce travail, plus il fait évoluer ses besoins. De plus, l’éducation religieuse donne à l’homme des interdits et trouve sa morale dans le travail. Ces interdits religieux , tels que ne pas voler (de la nourriture par exemple), ne pas tuer pour manger ,comme pourraient le faire les animaux, permettent à l’homme de nier son animalité car lui ne le fait pas. Enfin, plus le monde se transforme(par le travail de l’homme), change , plus l’homme a besoin d’évoluer avec ce monde. Ceci ne peut se faire sans qu’il s’éduque, afin de continuer son adaptation à ce monde artificiel. Mais toujours est-il que l’on ne sait pas ce qui est venu en premier. Le travail ? l’éducation ? l’auteur « n’accepte » pas d’y réponde. En effet, d’une part il est quasiment impossible de penser que l’une des deux négations puissent aller sans l’autre et d’autre part, il n’existe pas donné historique sur l’humanité, sur le passage de la nature à la culture.

II- Appréciation du principe de Georges Bataille
G B a raison de dire