la liberté et le travail
Développement
Nul doute que nous soyons nombreux à souhaiter n'avoir pas à travailler : le travail tend à nous apparaître comme une contrainte sociale déplaisante et pénible. Néanmoins il faudra travailler pour gagner sa vie et prendre ainsi sa place dans la société, au point que la majeure partie de notre vie semble être placée sous le signe du travail. Or le travail est avant tout une activité impliquant de se soumettre à des règles dont on ne décide pas : il y a un savoir-faire à acquérir, des procédures et des procédés de fabrication à respecter. S'adonner à un travail, c'est donc toujours se plier à des exigences qui ne dépendent nullement de notre libre arbitre, mais qui semblent au contraire venir le brider. Pour autant, le travail est-il pour l'homme un obstacle à sa liberté ? Quel rapport le travail entretien avec la liberté ?
Corps du devoir
Etymologiquement, le travail, du latin ’’tripalium’’, désigne l’instrument à trois pieds qui servait à ferrer les chevaux et les animaux récalcitrants. A l’origine le travail évoque donc une idée de d’obligation, de contrainte, de torture, de peine, de servitude et d’assujettissement. La liberté quant à elle vient du latin ‘’libertas’’ qui désigne l’état de celui qui ne dépend d’aucun maître et qui jouit des droits civiques. Etre libre ou liberté, c’est l’état de l’individu qui n’est ni esclave ni prisonnier. Au sens générale, la liberté est « Etat de l’être qui ne subit aucune contrainte et qui agit conformément à sa volonté et à sa nature.» Le travail est d’abord et avant tout une nécessité à laquelle l’homme ne peut jamais se passer. On a coutume en paléoanthropologie de considérer la présence d'objets taillés, un silex