La littérature canadienne française
14 octobre 2014
La littérature canadienne française du XXe siècle
En ce qui concerne le Canada français, la littérature est quelque chose de relativement nouveau. Comparé aux anciennetés que sont les littératures anglaises et françaises, la littérature canadienne française ressemble à un petit-fils. La région elle-même n’existant que depuis 500 années, sa littérature n’a pas émergé jusqu’au 19e siècle. Au cours de sa vie, la littérature du Canada français n’a fait qu’évoluer comme tout autre domaine artistique du monde. De ses débuts de la littérature du terroir, au courant minime qu’est l’idéalisme, passant par la Grande Noirceur, se révoltant par la Révolution tranquille et arrivant finalement au post-modernisme, la littérature de cette belle région n’a fait que changer avec la société qui lui donnait vie.
La littérature du terroir commence en 1846 avec La Terre Paternelle de Patrice Lacombe. Un roman d’à peine 80 pages qui démontre la vie affreuse de la grande ville, puis le bonheur qu’apporte la terre paternelle de la belle campagne québécoise. C’est un courant littéraire détaillant la vie paysanne et ses avantages en plus de montrer chaque défaut de l’industrialisation. On y remarque l’omniprésence de l’Église et comment elle apporte le bonheur partout. C’est un esprit de résistance au changement, puisqu’on ne désire pas abandonner notre vie stable pour la technologie. Le clergé se sentait menacé par tout et n’importe quoi, comme les industries, les villes, les Anglais et surtout l’assimilation par manque de culture. C’est par cette menace que l’on encourage les écritures sur la belle vie du terroir. Une phrase du roman Maria Chapdelaine par Louis Hémon résume le tout effectivement : « Au pays du Québec rien ne doit mourir et rien ne doit changer… ». Par ce même esprit de conservation, les romans du terroir continueront d’être écrit jusqu’en 1945.
Pendant la transition au prochain gros courant littéraire, un sous-courant apparait.