La littérature peut elle lutter contr le mal ? Dissertation sur Candide de Voltaire
Candide est un roman écrit en 1759 par Voltaire, qui était un écrivain et philosophe du XVIIIe siècle. Il raconte les péripéties d'un jeune homme prêt à tout pour retrouver l'amour de sa vie. D'après l'étude de cette œuvre, nous avons déduit que le mal est omniprésent, il rythme la vie des personnages. Selon ce constat, nous pouvons nous poser la question suivante ; la littérature peut-elle lutter contre le mal ? Dans une première partie, d'après certains arguments tirés de l’étude du livre, nous verrons que la littérature ne permet pas de lutter contre le mal. Ensuite, dans une seconde partie, nous verrons que finalement, au travers de d’autres arguments, la littérature peut être un outil pour combattre le mal.
Dans Candide, chaque événement raconté est majoritairement tragique ou mauvais. Quelque soit l'histoire vécu par les personnages, qu'il s'agit de la vieille, de l'esclave noir, du baron ou même de Pangloss, elles décrivent des choses tristes ou horribles. Cette omniprésence du mal dans l'œuvre occupe une place telle que le lecteur est prisonnier de cet environnement. Il ne peut pas lutter contre les choses négatives qui affectent les personnages du livre.
La posture du personnage centrale qu'est Pangloss, qui cherche parfois à justifierles raisons du mal, accentue cet emprisonnement. En effet, Pangloss, philosophe et ami de Candide, au travers de sa maladie la vérole et du prétendu décès de Cunégonde, grand amour de Candide, arrive, au travers de quelques arguments, à défendre l'existence du mal. Au chapitre IV, Pangloss avance l’argument suivant pour justifier sa maladie : « c’était une chose indispensable dans le meilleur des mondes, un ingrédient nécessaire ». Voltaire, ici, au travers du personnage de Pangloss, légitime l'existence du mal. En justifiant les raisons de l’existence du mal, le lecteur est désarmé pour le combattre.