La littérature d'idées
Convaincre ou persuader
Tout texte appartenant à la littérature d'idées cherche l'adhésion de son lecteur. Pour cela, l'auteur peut convaincre ou persuader : deux mises en œuvre différentes des idées à défendre.
Convaincre
Quand un auteur fait appel à la raison et aux capacités de réflexion de son lecteur, il cherche à le convaincre. Il utilise alors des arguments raisonnés qui s'enchaînent de façon logique.
La force de conviction réside dans : des arguments qui justifient une thèse (la défendent). Ces arguments peuvent réfuter une thèse première dans le but de mieux montrer l'intérêt de la thèse défendue par l'auteur. des connecteurs logiques rendant visible les étapes du raisonnement des figures de rhétoriques renfonçant l'efficacité du discours.
Persuader
Quand un auteur fait appel aux sentiments du lecteur, il cherche à le persuader. Les philosophes des Lumières ont souvent utilisé le conte ou l'anecdote pour mieux séduire le lecteur.
Les principales marques de l'art de persuader sont : la présence du destinataire (notamment grâce à l'apostrophe ou à l'impératif) des modalisateurs qui manifestent la subjectivité du locuteur.
Le circuit argumentatif
Thèses, arguments et exemples
Souvent placée au tout début ou à la fin du texte argumentatif, la thèse est le pivot de la réflexion.
Elle est prouvée et étayée par des arguments ordonnés dans un raisonnement, des connecteurs logiques, adverbes ou conjonctions de coordination, permettant d'ouvrir les arguments et de les enchainer.
Chaque argument est accompagné d'un ou plusieurs exemples.
Les types de raisonnement la déduction : la progression se fait du cas généra au cas particulier l'induction : le cas particulier permet d'établir une loi générale la concession : la thèse opposée est admise puis réfutée l'analogie : comparaison qui a une force de conviction l'absurde : une situation peu réalisable est envisagée pour faire réfléchir.
Les types