La loi du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation et la protection du consentement
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TD4 : La Protection Du Consentement (suite)
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Exercice : Dissertation : La loi du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation et la protection du consentement
Intro : L’échange des consentements suffit, dans une approche consensualiste à la formation du contrat. Mais il ne suffit pas que le consentement existe pour qu’il y est contrat encore faut-il que ce contrat est une certaine qualité. En effet ce dernier doit être non vicié et éclairé. Ces deux qualités exigées proviennent de deux conceptions différentes du contrat. Dans une conception classique du contrat, on considère que les parties sont censées être en situation égale (idée révolutionnaire). Si les contractants sont libres et égaux ils n’ont pas pu volontairement s’engager à un contrat injuste. C’est ce que Fouillé avait résumé en disant « qui dit contractuel dit juste ». De ce fait ce qui semble nécessaire de protéger ce n’est pas la phase précontractuelle du contrat mais postérieure au contrat, on est donc dans une protection de contrat a postériori. Selon cette conception l’échange des consentements suffit à former le contrat sous réserve de l’absence de vices du consentement. En effet selon L’article 1109 du code civil : « Il n’y a point de consentement valable, si le consentement n’a pas été donné que par erreur, ou s’il a été extorqué par violence ou surpris par dol ».Il existe donc une protection du consentement à travers la sanction des vices du consentement. Cette conception mais en lumière le principe du consensualisme qui favorise la rapidité des échanges économiques .Dès lors que l’on parle d’un consentement éclairé c’est qu’on change de perspective. On se place dans une approche moderne, contemporaine, dans laquelle on considère que les contractants ne sont plus égaux, que les parties n’ont pas le même degré de