La querelle voltaire rousseau.
Rousseau dénonce les privilégiés, les nantis (riches) alors que Voltaire lui les côtoie. Il dénonce le raffinement aristocratique (élégance, distinction des nobles) dans son Discours sur les sciences et les arts. Il dénonce les inégalités sociales.

En 1755 un tremblement de terre, suivit d’un raz de marée et d’un incendie ravage Lisbonne. Il y a 50 000 morts. Voltaire va contredire les thèses optimistes. Leibniz, Pope et Wolf affirment que le monde crée par Dieu est organisé par sa volonté de manière à ce qu’un Mal nécessaire (en proportion infime) soit compensé par un Bien toujours plus grand. Il caricaturera cette formule dans Candide lorsqu’il dit : « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » Ce texte emplit de pessimisme est renvoyé à Rousseau et y trouve un adversaire.
A la suite des publications de 1756 des poèmes sur le désastre de Lisbonne, Rousseau est choqué par le pessimisme, le fatalisme et le désespoir de l’œuvre de Voltaire. Enfin Rousseau va répondre à cela avec sa lettre sur la volonté de Dieu où il retrouve l’estime aux yeux des défenseurs de la Tolérance religieuse en faisant une démonstration sur l’acte de foi sur lequel il fonde sa croyance.

Par la suite Rousseau écrit une lettre à d’Alembert dans laquelle il parle des spectacles (1758), son hostilité à l’égard du théâtre. Voltaire lui organise des représentations théâtrales et celui-ci ne peut manquer de se sentir visé dans cette lettre où Rousseau s’indigne contre le souhait de d’Alembert de voir la comédie autorisée en République : « Je ne vois point ce que cet art a de si admirable. »
Dés lors Voltaire considère Rousseau tel un traître à la philosophie. Il va alors faire publier anonymement des pamphlets pour le dénoncer. Ses textes ne sont pas toujours (par la férocité mesquine) à son avantage. Les querelles vont s’envenimer : Voltaire va reprocher à Rousseau dans les Sentiments des citoyens (1764) d’avoir abandonné ses 5