La législation de la fin de vie - Irlande
Du point de vue juridique irlandais ni l’euthanasie ni l’aide au suicide est prévu par la loi. Au contraire, selon le Criminal Law (Suicide) Act promulgué en 1993 une personne qui « aide, encourage, conseille ou procure le suicide d’un autre » se rend coupable d’une infraction et risque l’emprisonnement pour une période pouvant aller jusqu’à 14 ans. Il semble qu’il y ait une interdiction générale, à l'exception de l’arrêt du traitement médical qui a été autorisé dans l’affaire Re a Ward of Court (withholding medical treatment) (No. 2). B) Article 40.3.2
En plus de la criminalisation de l'euthanasie et le suicide assisté, la Constitution de 1937 comprend également des dispositions qui protègent la vie humaine. Notamment, l'État a un intérêt profond dans la sauvegarde du caractère sacré de toute vie humaine. Ce droit se trouve dans l'article 40.3.2 : «l'Etat doit, en particulier par ses lois, protéger de son mieux contre les attaques injustes, et dans le cas d'injustice, défendre la vie, la personne, le nom et les droits de propriété de tout citoyen. » Le droit à la vie est décrit par le juge Denham dans Re a Ward of Court comme étant « prééminent et tous les autres droits fondamentaux doivent lui céder leur place ». C) Article 40.1
De plus, l’article 40.1 de la Constitution garantie l’égalité: «tous les citoyens, en tant que personnes humaines, sont considérés comme égaux devant la loi ». L’Etat doit donc valoriser la vie des citoyens de manière égale. Selon la Constitution, la même protection relative à la dignité humaine doit être offerte, que ce soit durant les derniers jours de la vie d'une personne âgée ou d’un malade en phase terminale, ou que cela concerne une jeune personne en bonne santé. II- La jurisprudence
A la lumière de ce qui précède, quelle est la jurisprudence et comment