La maltraitance faite aux envers les jeunes enfants
était considérée comme responsable des enfants. Ce n’est qu’avec le développement
industriel et urbain, que l’État québécois s’appliquera pour édicter des mesures dans
l’intérêt de l’enfant. La loi de 1944, «Loi de la protection de l’enfance» sera la première
loi votée, mais n’entrera pas en vigueur. C’est le 24 décembre 1977, que la «Loi sur la
protection de la jeunesse» sera adoptée par l’assemblée nationale du Québec. Dès le
début de son application le 15 janvier 1970, cela amènera par la suite la création de la
«Direction de la protection de la jeunesse», ainsi que la formation «Des centres jeunesse
pour faire appliquer cette nouvelle loi. Cependant, malgré cette nouvelle loi beaucoup
d’enfants subissent encore de la maltraitance.
C’est dans ce contexte que portera le sujet de la maltraitance faite aux enfants de 1977 à
aujourd’hui, car malgré l’application de l’État, et la création de cette loi visant à protéger
et prévenir la maltraitance chez les enfants, il reste pertinent de se questionner à savoir,
quelles sont les causes et conséquences qui résultent de cette barbarie qu’est la violence
faite aux enfants? D’une part, l’une des causes de cette maltraitance, peut partir de ce qu’
on appellera «de la transmission intergénérationnelle». D’une autre part, il arrive dans
plusieurs cas les que cette violence résulte des facteurs dûs à l’environnement, tels que le
niveau socio-économique, l’isolement, les familles monoparentales, la grande détresse
psychologique des parents qui amène ces parents à utiliser la violence comme moyen de
correction envers leurs enfants. Enfin, toutes ces causes mènent à des conséquences
directes sur l’évolution psychologique et sociale de l’enfant dans le futur, tels que des
troubles d’apprentissage, la délinquance juvénile, la criminalité à l’âge adulte, ainsi que
des