La marseillaise
La Marseillaise a été écrite par Rouget de Lisle au moment de la Révolution Française en 1789 quand la France révolutionnaire était en guerre contre les monarchies européennes et notamment l’Autriche.
Le titre original de cette chanson était d’ailleurs « chant de guerre pour l’armée du Rhin », donc c’était une chanson pour donner du courage aux soldats français qui allaient combattre les soldats autrichiens.
Elle les accompagne sur les champs de bataille et crée une cohésion entre les volontaires inexpérimentées venus se battre pour la république et la liberté.
Ce chant est rebaptisé « La Marseillaise »car il est entonné par les volontaires partis du Midi (Montpellier et Marseille) pour venir se battre à Paris en juillet 1792 et défendre la capitale des attaques autrichiennes.
C’est la Convention montagnarde sous Robespierre qui institue pour la première fois la Marseillaise comme hymne national en décrétant qu’elle serait chantée dans tous les spectacles. Dans cet enchaînement d'épisodes, par trois révolutions (1830, 1848 et 1871), les aventures de La Marseillaise reflètent les avancées et les reculs de la liberté.
Napoléon Bonaparte ne l’aimait pas. Mais, dans la dernière campagne de Waterloo, quand le salut de la patrie était en jeu, la vieille garde forma le carré au chant de La Marseillaise.
Louis XVIII et Charles X la proscrit au rang des chants séditieux (révolutionnaires).
Rouget de Lisle vit dans la misère.
Mais quand le vent tourne, au lendemain de 1830 (La révolution des trois Glorieuses qui renverse la Monarchie de Charles X), on redécouvre ce personnage symbole, dont David d’Angers grave le portrait. Dès les années suivantes, l’hymne révolutionnaire, à nouveau proscrit, est le signe de ralliement. La révolution de février 1848 a vu resurgir La Marseillaise dont Delacroix, dans sa célèbre composition de La Liberté triomphante sur les barricades évoque le symbole. Et, à Bruxelles