La mort en occident (2)
Au Moyen-âge, la danse macabre ou danse de la mort était conçue comme un avertissement pour les puissants et une source de réconfort pour les pauvres, un appel à tous pour une vie responsable et pieuse.
Mais son motif de base est plus simple, plus intemporel : celui du caractère éphémère de la vie. Elle rappelle aux Hommes qu’ils sont tous destinés à mourir, sans exception. Rien d’étonnant à ce que tous les siècles depuis le Moyen-âge aient eu leurs danses macabres. Pendant la 2eme moitié du 15eme siècle, les danses macabres jouirent d’une popularité sans cesse grandissante. Elles sont peintes (ou plus rarement sculptées) sur les murs extérieurs des cloîtres, des charniers, des ossuaires ou à l’intérieur de certaines églises. Sur ces fresques, un cadavre décharné ou un squelette est couplé avec un représentant d’une certaine classe sociale. Le nombre de personnages et la composition de la danse dépendent du lieu de création. Elle prend le plus souvent la forme d’une farandole. En-dessous ou au-dessus de l’illustration sont peints des vers par lesquels s’adresse la Mort à sa victime, souvent d’un ton menaçant et accusateur, parfois sarcastique et empreint de cynisme. Puis suit la réplique de l’homme plein de remords et de désespoir, mendiant la pitié. Les danses macabres ne sont pas toujours associées à des fresques peintes ou encore à des sculptures. Au quinzième siècle, les Espagnols ont composé des poèmes sur le thème de la danse macabre. Le plus célèbre est : La dança generale de la Muerte, un huitain sous forme de dialogue entre la Mort et 33 personnages. La principale différence entre les danses macabres espagnoles et celles des autres pays est qu’il n’existe pas de représentations peintes de ces poèmes.
La faucille
La faucille symbolise le cycle des moissons qui se renouvellent : la mort et l'espoir des renaissances. C'est aussi l'attribut de la mort et du temps qui détruisent tout. Elle symbolise la mort et la moisson. La moisson