De nos jours, le mot «responsabilité» est communément aussi présent qu’autrefois. Cet incontournable de la vie nous pousse souvent à baisser les bras; voir même abandonner. C’est d’ailleurs au fil de la lecture du roman «La ménagerie de verre» de Tennessee Williams, que j’ai constatée la douleur des responsabilités au sein de leur famille. Certains personnages préfèrent fuir plutôt que de continuer à vivre avec leurs difficultés engendrées. La fuite peut être exprimée de plusieurs façons; dans son terme concret et dans l’évasion dans un monde irréel. Il y a deux personnages qui nous démontrent un besoin flagrant de s’échapper de l’inévitable. Laura qui elle, fuit constamment et s’évade dans un monde imaginaire qu'elle a peuplé de ses petits animaux de verre; sa ménagerie qui est le seul confident de sa misère et de sa solitude. Quant au fils d’Amanda, Tom, lui quitte sa mère pour devenir marin. Voilà comment s’exprime le besoin de chacun de ces personnages; fuir outre s’évader. Plusieurs fois au courant de cette pièce, Laura fuit, ou tente de fuir. Au tout début, Amanda ce rend à l’école commerciale pour en apprendre davantage sur le progrès que fait Laura. Stupéfaite par l’épouvantable nouvelle, elle apprend que sa fille ne fréquente plus cette école depuis un certain laps de temps. La monitrice du cours lui annonce qu’après avoir fait un essai de vitesse en dactylographie, Laura s’est complètement effondrée. Depuis ce jour-là, elle n’y est plus retournée. Elle erre dans les parcs ou elle se refuge au Musée d’art moderne. Elle a décidé de fuir plutôt que d’affronter cette affreuse angoisse d’infériorité. Laura est perpétuellement contrariée à cause de son léger handicape; elle boîte. Il y a aussi un autre passage qui nous démontre la fuite de Laura au courant de cette saynète. Lorsque Jim entre en scène, Amanda demande à sa fille d’aller ouvrir la porte. Elle tente délibérément d’échapper à cette tâche. Et comme tout