La métamorphose du vampire
En effet, une puissance est marquée par la domination dans ce texte. Notable, d’abord, dans la structure du poème. Les quatre premiers quatrains en faveur de la femme s’imposent face aux trois derniers quatrains à l’intérêt de l’homme. D’avantage, la femme se proclame, d’elle-même, géante. En effet cette aspect mis en avant par l’auteur dans sa gradation au vers 10 : « La lune, le soleil, le ciel et les étoiles ! » ; montre une puissance telle que la femme se considère comme l’univers tout entier. Par cette gradation, la femme se met en avant et fait passer le sentiment...
Le parallélisme « timide et libertine, et fragile et robuste » (v14) renforce l'idée que la femme joue un double jeu : l'amour et la domination, c'est a dire l'adoration et la crainte.
Un monstre d’érotisme
1. La mise en scène du corps féminin
Abolissant la tradition courtoise des blasons Renaissance, Baudelaire évoque un corps de chair voué au désir : connotations sexuelles de la " bouche de fraise ", féminité sensuelle ("seins", "lèvre humide", "buste"). Un corps naturel et sexuel mis en valeur par deux accessoires : le busc et le musc.
2. Une femme animale
La femme "naturelle" tant haïe par Baudelaire apparaît ici dans toute sa splendeur : la comparaison avec le serpent (cf. le Mal)