La natation synchronisée
Discipline très exigeante et complexe, elle demande une très grande force cardio-respiratoire ainsi qu'une grande énergie musculaire. Les athlètes doivent être souples, puissants, créatifs et endurants. Cette discipline demande de la concentration pour suivre le rythme musical, se déplacer et se repérer en trois dimensions dans l'eau. Proche de la danse, la nage synchronisée doit faire preuve de grâce, d'élégance et de beauté.
Ce sport tend à devenir mixte, surtout aux États-Unis, au Canada, et de façon moindre, en France. Certaines Fédérations nationales, comme celles de la France, de la Belgique, des USA ou du Canada, acceptent les compétiteurs masculins. En septembre 2000, la Fédération internationale de natation (FINA) accepte finalement les hommes, pour les compétitions internationales par couples, à partir de la Coupe du monde de Zurich de 2002[1].
L'apprentissage de la natation synchronisée est échelonné par le passage de deux cycle, composé de cinq épreuves : technique, danse, propulsion, improvisation et ballet. Puis le changement de groupe se fait selon l'âge de la nageuse pour des groupes homogènes.
La natation synchronisée moderne est apparue en 1907 avec Annette Kellerman, une championne de natation synchronisée Australienne qui donne alors un spectacle dans un bassin en verre à New York[2]. Des clubs et des équipes universitaires vont apparaitre dans divers pays dans les trente années qui suivent, notamment en Amérique du nord. La première compétition de natation synchronisée et de figures imposées aurait été organisée au YWCA (Young Women's Christian Association) de Montréal, Canada, en 1924[3].
Le terme de « natation synchronisée » serait apparu en 1934 à Chicago, lors de l'annonce de la performance d'une équipe de 60 nageuses, The Modern Mermaids, entrainées par Katherine Curtis[4],[2]. Les ballets aquatiques ont popularisé ce sport dans