La noblesse sous l'ancien régime
I – L’art d’être noble Pages 4 à 8
II – La vie quotidienne de la noblesse française Pages 9 à 12
Conclusion Page 13
Bibliographie Page 14
Sous l’Ancien Régime, la noblesse est une institution sociale que l’on rencontre dans la plupart des sociétés traditionnelles. Elle provient de la division tripartite de la société de l’époque, qui divise le Clergé, la Noblesse et le Tiers Etat. Les nobles, appelés aussi bellatores (ceux qui combattent) constituent donc le second ordre de la Nation. Qu’est-ce que la noblesse sous l’Ancien Régime ? Et qu’implique le fait d’être noble ? Afin de répondre à cette problématique, nous organiserons notre réflexion de la manière suivante : dans un premier temps, nous analyserons l’art d’être noble puis dans un second temps nous verrons la vie quotidienne de la noblesse française.
I – L’art d’être noble.
A) Qu’est-ce qu’un noble ?
Donner une définition de la noblesse cache une réalité très complexe car c’est un groupe social difficile à cerner. En effet, les titres ou les armoiries ne suffisent pas à déterminer la noblesse. C’est d’abord une race particulière, descendante des chevaliers du moyen âge qui sont chargés de protéger les faibles ; dépositaire de qualités héréditaires comme la générosité, l’honneur, le courage qui l’oppose au rang des roturiers (par définition : les personnes n’étant pas nobles, la classe inférieure de la noblesse). En plus de ces qualités, c’est en réalité la noblesse elle-même qui est héréditaire.
Tout d’abord, contrairement à une idée reçue, les titres décernés (duc, marquis, comte ou baron) sont ceux des terres, et non ceux des hommes, et la majorité de nobles ne sont pas « titrés ». De plus certains de ces titres (principalement celui de marquis) sont mis en vente à partir de Louis XIV (1661). Celui-ci pouvait aussi les offrir, notamment aux maîtresses royales. C’est un petit mot placé avant ou après leur nom qui permet aisément de