La norme grammaticale
Norme objective : ce que l'on observe, usage majoritaire, varie selon les groupes sociaux. Norme subjective (= surnorrme) : Valorisation de certains usages au détriment d'autres : bon et mauvais usages, on parle aussi de sur-norme, on condamne même certains parlés. La valorisation passe par des outils, comme des grammaires ou des dictionnaires.
A. Au Moyen-Age
Pas d'explicitations des règles de fonctionnement; beaucoup de variations. Notion de surnorme quasi-absente.
B. Au 16eme
Valorisation grace Grammaires, dicos.. Langue pas stable, jugée pauvre on retourne au latin classique qui est valorisé. Du Bellay défend cette langue. Le français devient un objet d'étude : des sur-normes vont se dégager.
→ Description des règles et définir une sur-norme
Grammaires présentées comme l'enregistrement de l'usage commun
Pierre de la Ramée (Ramus)
Ramus : Objet de sa grammaire : langue du peuple , c'est le grammairien qui pose une norme, il mentionne dans sa grammaire les variations dans la façon de dire telle ou telle chose : pas de jugement dépréciatif, il mentionne les variantes. Grammaire basée sur l'ordre du constat et non de la sur norme Estienne
Grammaire qui décrit l'usage, mais ici apparaît une hiérarchie entre les usages*Ramus
Ne tient pas compte des formes régionales, grammaire appuyée sur le fr. de Paris et de ses cercles cultivés*Ramus : usage du peuple. Le critère que choisit Estienne est l'élégance : une sur norme pointe.. (ex : « il court de vitesse » sonne mieux que « il court vitement »).
Grammaires visant à construire des règles 2.1. Dubois
Établit des règles d’après les analogies avec le latin, rapprochement avec le latin. Il construit une sur norme car il faut écrire et parler comme ça : sur-norme savante car elle s'appuie sur le latin. (ex : préfère « j'ame » à « j'aime » car en accord avec l'origine latine + logique : base des mots « amour » et amitié »).