La notion de constitution
Selon la théorie de la hiérarchie des normes, elle est à la base du fonctionnement de tous les régimes politiques contemporains. Elle a une valeure juridique de poids, car elle est au-dessus de tout. Étatiquement parlant, c’est un ensemble de règles qui, s’imposent aux élus du Parlement et du Sénat. Elle s’impose aussi aux citoyens. De ce fait, quelque soit le contexte politique du pays, sauf bien entendu crise majeure, elle parvient à maintenir la cohésion de la Nation, c’est sa fonction technique primaire. La fonction technique de la constitution sera complète par une seconde : garantir les libertés publiques. Elle fonde et encadre juridiquement l’État, néanmoins son autorité est légitimée par ce dernier. C’est le pouvoir constituant primaire. La constitution ne prend pas necessairment la forme d’un texte, elle peut provenir de la coutume et ne pas être écrite. Etudier les caractères extérieur de la constitution c’est s’interesser à son critère formel. La constitution peut aussi se définir par son objet, son contenu, où on s’intéresse alors à son critere materiel. Elle dispose de deux formes : La Constitution écrite, et coutumière. Historiquement, les premières Constitutions écrites datent des cités grecques entre le septième et sixième siecle avant Jésus Christ. Tout comme à Rome où on a retrouvé des textes très détaillés sur le fonctionnement des institutions politiques de l’époque. Il faut attendre la fin du dix-huitième siècle pour voir le « constitutionnalisme » et les premières Constitutions écrites modernes qui ont pour la premières fois eu la vocation de régler le fonctionnement entier de l’Etat. La première Constitution à avoir vu le jour est celle des Etats-Unis, en 1787. Néanmoins nous sommes à