La participation des citoyens dans la vie politique
« (Alinéa 1) La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. (Alinéa 2) Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. (Alinéa 3) Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret. (Alinéa 4) Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques. » Telle est la disposition de l’article 3 de la Constitution Française de 1958, c'est-à-dire celle en vigueur aujourd’hui.
Il semble primordial de commencer cette introduction par une définition rapide du premier alinéa de l’article 3. L’expression « La souveraineté nationale appartient au peuple » pose donc les conditions d’une souveraineté populaire, ce qui signifie que c’est le peuple qui gouverne et qui possède le pouvoir. Ceci est confirmé par l’article 2 de la Constitution de 1958, qui reprend la célèbre formulation de Lincoln : le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », et dont la place dans la Constitution est également très importante. La souveraineté populaire est affirmée juste après l’allégation indiquant que la France est une République et une Démocratie. Il s’agit donc de mettre en évidence le fait que la souveraineté populaire est l’un des grands principes de la Vème République. Passons maintenant aux termes du sujet. Qu’entend-on par « participation des citoyens » ? Il faut tout d’abord définir le terme de « citoyen ». Un citoyen est une personne étant sous l’autorité d’un Etat, bénéficiant de la protection de celui-ci et jouissant de droits et devoirs politiques et civiques.
La citoyenneté et l’Etat ont un lien étroit : si la citoyenneté existe, cela signifie qu’il y a la présence d’un Etat et cela indique également que chaque citoyen est « détenteur d’une