la participation politique
La participation politique des citoyens ne se resume pas au fait de glisser un bulletin dans l’urne. Il existe une pluralité de façons de participer à la vie politique, étymologiquement à la vie de la cité. L’apparition de nouveaux canaux d’information, le développement de nouvelles formes de prise de parole dans le débat public vient relativiser la place du vote dans la société. Cela dit, la majorité des citoyens continue de se déplacer régulièrement pour participer aux élections. Ce comportement électoral a été abondamment étudié par la science politique : pourquoi s’abstient-on ? Peut-on expliquer le vote pour tel candidat ? Pourquoi les individus continuent-ils de voter alors qu’ils croient de moins en moins au pouvoir d’un bulletin de vote ? Voici quelques-unes des questions auxquelles nous allons nous efforcer de trouver des réponses dans cette partie.
La participation politique conventionnelle : quésaco ?
Lorsqu’on se demande comment les citoyens peuvent intervenir directement sur la politique, on pense immédiatement au vote. L’exercice du droit de vote est en effet une des façons d’exprimer ses idées, de faire valoir un avis sur les décisions collectives à prendre, d’exprimer son accord (ou son désaccord) sur les réponses apportées par les organisations politiques.
La désignation de représentants
Les Français sont régulièrement appelés aux urnes pour élire leurs représentants dans presque toutes les assemblées politiques. Le conseil municipal, le conseil général (département), le conseil régional, l’Assemblée nationale, le Parlement européen sont les cinq assemblées pour lesquelles tout citoyen doit choisir son ou ses représentants. À cela on doit ajouter l’élection du président de la République. Il n’y a finalement qu’une assemblée qui ne fait pas l’objet d’une élection directe par le peuple : le Sénat.
La France est ainsi la première démocratie en nombre d’élus. On dénombre environ 600