La peine de mort a suscité bien des controverses. C'est depuis 1764, date de la publication du livre des délits et des peines, que le marquis de Beccaria soulève le problème de son abolition pour la première fois. Est-il avant cette date naturel pour la justice de tuer les personnes qu'elle aura jugé dangereuses, ou est-ce juste le temps qui a fait que la société devienne mature au point de se poser la question de si elle a le droit sur la vie de ses citoyens ? Le livre de Beccaria connut un immense succès à travers toute l'Europe, au point que des états dits abolitionnistes commencèrent à apparaître dès 1786. Ce combat qu'on mené bien des savants et intellectuels sur la peine de mort va jusqu'aux sources d'une nation civilisée. Cela ne signifie pas que les états qui n'ont pas encore aboli la peine de mort sont des états barbares, rétrogrades, (l'exemple le plus frappant d'un états démocratique qui est morticole est les Etats-Unis D'Amérique), mais il existe dans cette peine un sentiment de vengeance, de loi du talion que la modernité ne tolère pas ou ne tolère plus. En plus d'être une simple question philosophique, la peine de mort a longtemps été une lutte pour s'acquitter des plus puissants et des riches. Le combat de la peine de mort en France et dans beaucoup d'autre pays rentre adéquatement dans le programme de tout révolutionnaire, c'est le combat qu'à mener bien des peuples pour ne plus voir des servantes être pendues pour avoir volé des morceaux de tissus ou une