La peste
Le livre se découpe en 5 parties distinctes qui marquent un crescendo puis decrescendo empreints de pathétique..
1. Pages 11 à 14:
Le narrateur se propose de relater le plus simplement possible (en chroniqueur, en témoin, mais également, s'il le peut en historien) les curieux et graves évènements que viennent de vivre avec lui tous ses concitoyens. Le rôle qu'il se trouve y avoir tenu lui permettra de dire avec exactitude :Voilà, ceci est arrivé; mais lui-même entend pour le moment rester anonyme, ne pas révéler ce que personnellement il pourrait avoir à dire. Ces évènements se sont produits en 194., à Oran, ville très ordinaire, tranquille, sans passé comme sans désordre, sans pittoresque, sans végétation, sans âme, un lieu neutre en somme, bien que tout proche de la mer, où les hommes se satisfont de travail, d'habitudes et de joies simples, la cité où l'on pouvait le moins s'attendre à ce qui, pourtant, arriva.
Pages 15 à 27: (avril)
Des rats, de plus en plus nombreux, sortent de leurs cachettes souterraines et viennent mourir dans les rues, les maisons et les lieux publics. Les habitants, surpris et choqués, inclinent à accuser leur municipalité d'incurie. La vie ordinaire continue. Le docteur Bernard Rieux accompagne à la gare sa femme, malade depuis un an, qui part pour une station de montagne. La séparation les déchire tous deux profondément. « Nous recommencerons », se promettent-ils...
Le journaliste parisien Rambert vient enquêter à Oran sur la misère des Arabes. Premières apparitions des autres personnages: Tarrou, Othon, Grand,Cottard (qui vient pour des raisons inconnues de tenter de se suicider), le Père Paneloux, un vieil Espagnol asthmatique. Mort du concierge de Rieux, « écartelé par les ganglions », étouffé comme « sous une pesée invisible ».
Pages 28 à 34:
L'annonce de cette mort est suivie de beaucoup d'autres;toutes les classes