la place de la bible
Certains de ces contrats sont des marchés publics = marché de travaux publics, marché de fournitures, marché de transport. Il peut y avoir des concessions de travaux publics : le partenaire de l'administration est rémunéré par les usagers. De plus aussi l'emprunt, l'offre de concours, et la masse des contrats innommés (qui échappe à toute classification).
Quel est leur régime juridique ? Les contrats de l'administration sont de deux sortes : assimilés à ceux des particuliers pour l'essentiel (soumis au droit privé, principalement au code civil, contentieux du juge judiciaire) qui échappent au droit privés et sont donc contrats administratifs (juridictions administratives, qui peuvent trouver des solutions dans le droit privé mais n'en sont pas obligées).
Le problème est résolu quand un texte qualifie expressément le contrat : loi du 28 pluviose an VIII dit que le marché de travaux publics est un contrat administratif, décret-loi du 17 juin 1938 qui renvoie au conseil de préfecture (devenu le ta) les litiges relatifs aux contrats comportant occupation du domaine public, etc...
C'est finalement au juge qu'il revient de déterminer la nature du contrat en cause. Il s'appuie sur les éléments suivants :
Section I. Les cocontractants
§1. Les contrats entre personnes publiques
Ils peuvent relever du droit privé. Le Tribunal des conflits a consacré une solution composite en 1983 à propros d'une convention entre le cnexo (devenu ifremer) et l'état : un contrat entre 2 personnes publiques doit être présumé administratif, mais la présomption ne s'applique pas quand les rapports qu'il fait naître sont des rapports de droit privé (gestion du domaine privé, relations entre epic, contrats passés entre une collectivité territoriale usagère d'un service public assuré par un