La place de l'homme dans le règne animal
L’Homme fut tout d’abord totalement exclu du règne animal pour des raisons religieuses, en effet dans La Genèse, la Bible place l’homme à part, supérieur aux animaux. Puis au fil du temps toutes les similitudes entre les êtres vivants ont permis de poser l’hypothèse d’une origine commune à toutes les espèces, toutes les différences résultant de l’évolution. L’Homme possède de nombreux caractères dérivés apparus à différents moments de l’histoire de la vie, les innovations apparues récemment sont partagées par un nombre réduit d’espèces et les innovations apparues il y a très longtemps sont partagées par un grand nombre d’espèces. L’étude de ces innovations a classé l’homme comme un eucaryote, un vertébré, un tétrapode, un amniote, un mammifère, un primate, et a montré que les primates les plus proches de l’homme sont les chimpanzés. La séparation entre l’homme et l’animal s’accroît avec l’évolution, d’une part physiquement (caractères liés à la bipédie, volume endocrânien, denture…) et d’autre part psychiquement. Si l’on passe outre ses points communs comme, les besoins naturels tels que se nourrir, boire ou dormir… ainsi que la reproduction et la mort, l’homme peut être distingué des autres animaux de par son infériorité naturelle, pour Platon l’homme est le moins bien servi de tous les animaux. En effet, l’homme ne possède pas d’instinct, il peut avoir des pulsions mais ne possède pas de savoir faire inné. Il acquiert ses connaissances seulement par l’apprentissage, ce qui lui donne une place particulière dans le règne animal, cette infériorité va permettre à l’homme de devenir supérieur en développant d’autres ressources, en inventant des moyens de compenser son infériorité. Ce sont ses capacités intellectuelles (la capacité de se projeter dans le futur -d’anticiper, d’agir en fonction d’un but, se forger des représentations mentales du futur-