La place des femmes dans le sport
En 1920, la femme est considérée de faible constitution ; il lui est préconisé l'éducation physique, pour renforcer les muscles nécessaires à la procréation.
Dans les années cinquante, il lui est interdit de jouer au football, au rugby, de faire du cyclisme de compétition ou des sports de combats.
Un des obstacles à la pratique sportive des femmes est la difficulté à gérer tout à la fois : famille, travail et loisirs. Les femmes continuent de consacrer trois fois plus de temps que les hommes aux enfants et aux tâches de la maison. Or en France, les conditions matérielles sont rarement réunies pour que les sportives, amateurs ou de haut niveau puissent pratiquer facilement : horaires difficiles, distance, garde d'enfant... Cependant, la notion de loisirs et d'activités culturelles est entrée dans les moeurs et les femmes développent un champ privé. Certains pays d'Europe l'ont bien compris comme la Finlande où des relais de garde d'enfants sont crées près des infrastructures sportives, où les horaires des clubs sont calculés selon les disponibilité familiale et où les sportives en déplacement dispose d'un budget pour pouvoir faire suivre la famille.
Si les femmes ont su s'imposer dans le monde du sport de solides préjugés demeurent : insultée, puis virée du club de football du Plessis-Robinson où elle s'entraînait, Nicole raconte : "En mai 98, les équipes féminines voulaient monter en Nationale, relate-t- elle. Le club s'y est opposé parce que cela coûtait trop cher, paraît-il. Tout l'argent revenait à l'équipe masculine qui évoluait pourtant 2 divisions en dessous de nous. Et nous avons toutes été renvoyées". Une