La poésie, ça rime à quoi?
Le "droit d’ingérence" est la reconnaissance du droit des États de violer la souveraineté nationale d’un autre État en cas de violation massive des droits de la personne. On peut le distinguer du "devoir d’ingérence", conçu comme plus contraignant (obligation morale de fournir son assistance en cas d’urgence humanitaire). http://www.vedca.fr/spip.php?article29 Le droit d'ingérence, terme créé par le philosophe Jean-François Revel en 1979, est la reconnaissance du droit qu'ont une ou plusieurs nations de violer la souveraineté nationale d'un autre État, dans le cadre d'un mandat accordé par une autorité supranationale.
Dans la pratique, au nom de l'urgence humanitaire, il n'est pas rare que le mandat soit fourni rétroactivement ; ainsi l'intervention de la France en Côte d'Ivoire en 2002 s'est faite initialement sans mandat de l'Organisation des Nations unies.
Les ingérences les plus récentes ont eu lieu en Serbie, en Afghanistan, en Irak, au Darfour, en Côte d'Ivoire ou encore en Libye. Ce droit a été l'objet d'une polémique importante, lors des révolutions arabes de 2011.
Venir en aide aux populations en détresse sans le consentement de l’Etat est une idée ancienne. Déjà Hugo Grotius, en 1625 dans De jure belli ac pacis, évoquait une telle possibilité. Mais l’article 2, paragraphe 7, de la Charte de l’Organisation des Nations unies (ONU) pose le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat comme principe pacificateur des relations internationales. Ainsi, si le droit international organise l’accès aux victimes dans le cas de conflits armés internationaux, il ne prévoit rien en cas de catastrophe naturelle.Dans une telle éventualité, comme dans celle d’un conflit interne, le consentement du pays concerné demeure nécessaire à l’intervention des secours. Des exceptions au principe de non-ingérence, strictement limitées, existent seulement dans l’hypothèse d’une menace pour la sécurité collective ; elles sont confiées