la première mondialisation
Dans le passé, au XIXème siècle, la chute du coût des transports et des communications a permis une rapide diffusion de la mondialisation. Puis la première guerre mondiale est venue mettre un terme au processus et même détruire les réseaux qu’elle avait créés. Depuis les années 70 les politiques libérales et les avancées technologiques on entraîné un regain du processus. Enfin depuis le 11 septembre on observe un ralentissement dû à la prise de conscience des dangers liés aux frontières ouvertes.
Nous pouvons donc tirer comme conclusion que le processus de mondialisation n’est ni irréversible, ni d’une solidité à toute épreuve.
[...] Toutefois, on reconnaît les méfaits d’un capitalisme sauvage et on admet que la mondialisation doit être contrôlée pour éviter de graves dérives. Leur position a donc fort peu évolué depuis 1850. Quant aux syndicats et la gauche en général, ils ont effectué un changement radical par rapport aux idées qu’ils soutenaient lors de la première mondialisation. Ils sont beaucoup moins virulents contre le capitalisme et vont même parfois jusqu’à reconnaître ses mérites. (On voit là la victoire des réformistes sur les révolutionnaires). [...]
[...] Pour Testis, défenseur de la libre circulation des capitaux et des marchandises, il est inutile et ridicule d’en vouloir encore à Allemagne 37 ans après la défaite de 1870 : il faut commercer avec elle normalement. Ce à quoi Lysis s’opposait, soutenant que prêter des capitaux à l’Allemagne s’était favoriser l’impérialisme allemand, donc risquer une guerre. À une échelle plus large, Norman Angell considère que la montée en puissance des interdépendances des économies rend les guerres de moins en moins rentables