Partie 2 :

Madame de la Fayette représente les peurs du Grand Siècle dans son œuvre « La Princesse de Clèves ». Le XVII eme siècle est une époque où l’église a une place importante, donc la peur du péché et de la mort sont omniprésentes ce qui entraine aussi une peur du jugement des autres, notamment dans la Cour du roi Louis XIV. Madame de Clèves tente d’incarner l’idéal de « l’honnête femme » dans ce monde de libertinage. Madame de la Fayette met en mots les inquiétudes du Grand Siècle à travers l’histoire de « La Princesse de Clèves ».

La Princesse de Clèves étant une femme de la Cour se doit d’avoir un comportement digne d’une honnête femme, aussi belle extérieurement que intérieurement. Comme lui apprenait sa mère Madame de Chartes, en plus de toutes ses qualités elle voulait lui donner une valeur inestimable qui n’est autre que la vertu afin de l’éloigner de ce monde de libertinage : « Madame de Chartres qui avait eu tant d’application pour inspirer la vertu de sa fille, ne discontinua pas de prendre les mêmes soins dans un lieu où ils étaient si nécessaires et où il y avait tant d’exemples si dangereux ». Madame de Chartres veut inculquer à sa fille un modèle de vertu, mais aussi l’a protégé de ce monde de mensonges et de galanteries. Elle veut que sa fille vive un mariage sincère et d’amour, qu’elle ne soit pas infidèle afin de ne pas être considérée comme certaines femmes de la Cour. Les conditions morals et éducatifs que lui apprend sa mère sont faites pour que la Princesse évite de commettre des péchés.

Madame de Clèves incarne « l’idéal de l’honnête femme », peu de temps après la mort de sa mère elle avoue à son mari d’en aimer un autre sans lui avoir été infidèle, mais l’idée de penser à un autre homme que lui en est une façon selon elle : « Je vous demande mille pardons, si j’ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions. » Madame de la Fayette nous montre que la Princesse a écouté ce que lui a