La préméditation de la mort, montaigne
du début à "et pour commencer" ;
de "et pour commencer" à la fin.
Continuation des "faux remèdes"
Premier § : "je". Montaigne poursuit à une sorte d'autoportrait ironique, provocateur ("fût-ce sous la peau d'un veau") et humoristique ("je ne suis pas homme à y reculer") : bravade. Montaigne se défend d'être un héros : critique implicite de la philosophie stoïcienne ? Référence à Horace, épicurien, et anti-stoïcien par excellence.
2ème § : "mais c'est folie..." Pronom "ils" = le vulgaire, les gens. On retrouve l'élitisme stoïcien. Verbes d'action sans COD ni circonstanciels : agitation un peu dérisoire. Style bref, phrases nominales : "de mort nulles nouvelles". Ton de la fable.
Un peu plus loin, il revient au "vous" : même situation que dans le premier texte : Montaigne prend à témoin le lecteur pour lui montrer un spectacle.
Doublets (en dessoude / à découvert) ; rythme ternaire élargi à 4 éléments, et gradation jusqu'au désespoir. Rythme ternaire : "rabaissé, changé, confus" qui souligne à nouveau la nécessité d'un remède.
Puis, réduplication de la pensée : la couardise ne sert à rien.
Pourquoi cette répétition, cette insistance sur la "fuite", la "couardise" que Montaigne non seulement accepte (1er §) mais conseille ? Il s'agit de rendre son raisonnement plus convaincant. si, lui qui est un homme comme les autres, donne un conseil, c'est que celui-ci est valable, et applicable par tous.
Langage vif, animé, images concrètes ("denrées"), goût des scènes...
Le remède longtemps attendu.
Métaphore militaire longuement préparée, dès la 1ère partie : "ennemi", "emprunter les armes", "cuirasse", "soutenir de pied ferme", "combattre"... Le remède est en réalité une stratégie : "ôter son plus grand avantage contre nous".
S'ensuit une série de verbes à l'impératif pluriel :
rythme