LA QUERRE DU VIET NAM
LES ORIGINES DE LA GUERRE
Un pays divisé en deux
Ancienne colonie française sous le nom d’Indochine, le Viêt Nam a obtenu son indépendance en 1954, au terme d’une violente guerre de décolonisation contre la France (1946-1954). Selon les accords de paix signés à Genève en juillet 1954, le pays est divisé en deux zones, nord et sud, à la hauteur du 17e parallèle (une ligne de latitude géographique). Ce partage est censé être temporaire, la réunification devant se faire après des élections prévues pour l’année 1956.
Une zone de tensions internationales
Cependant, la fracture entre le nord et le sud est plus profonde. Le Viêt Nam-du-Nord, dirigé par le président communiste Hô Chí Minh, est soutenu par les grandes puissances communistes (la Chine et l’URSS). Le gouvernement du Viêt Nam-du-Sud, anti-communiste, est pour sa part soutenu par les puissances occidentales (en particulier par les États-Unis).
En 1956, le président sud-vietnamien (Ngô Ðinh Diêm) refuse de remettre son pouvoir aux urnes : il s’oppose à l’organisation des élections, principale clause des accords de Genève. Pour renverser ce dictateur et rétablir l’unité du pays, les communistes du Sud qui ont combattu pour l’indépendance (les viêt-cong) prennent les armes en février 1959. Ils reçoivent l’appui du gouvernement nord-vietnamien dans leur guérilla.
LE DÉROULEMENT DE LA GUERRE
Le soutien des États-Unis
En pleine guerre froide contre le monde communiste, les États-Unis soutiennent fermement le Viêt Nam-du-Sud. Ils s’engagent à aider le gouvernement sud-vietnamien, en lui fournissant de l’argent et des conseillers militaires : en décembre 1961, 400 Américains débarquent au Viêt Nam ; ils sont plus de 11 000 l’année suivante.
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