La recherche de la justice
La justice évoque souvent cette statue de Thémis aux yeux bandés avec une balance dans la main. La justice est voulue et désirée par tous comme aveugle donc neutre car nul n’a envie de faire les frais de l’injustice. Néanmoins il arrive que les institutions représentants la justice se trompent. La justice est un mot à plusieurs sens : la notion abstraite définit ce qui est idéalement juste, conforme à l'équité et à la raison. En ce sens la justice est tout à la fois une vertu, un sentiment un idéal un bienfait une valeur. C’est également le caractère de ce qui est juste. Plus concrètement la justice correspond aux institutions qui génèrent des décisions juridiques. Ici ce qui important c’est la notion abstraite qu’est la justice qui est à étudier. Donc la recherche de la justice c’est essayer de tendre vers une justice impartiale, sans erreur de jugement et équitable. On est déjà à ce point pour certains dans une quête utopique car la justice étant faite par des hommes elle ne peut être parfaite. Le corollaire de cela est que les parties suite au jugement du procès, à la sanction prononcée ont des sentiments contrastés. Les uns peuvent dire que la sanction est démesurée par rapport au délit commis donc injuste ; contraire à la justice ou démesuré. L’autre partie va dire que la sanction était juste. Quelque fois aucune des parties n’est satisfaite car la partie qui a perdu un membre de sa famille ne peut avoir que des sentiments liés au chagrin. Le sentiment n’est pas la raison. Le sentiment, c’est un affect (c’est ce qui traduit la réceptivité au monde, grâce à lui on ressent des émotions). Le sentiment des plaignants et des coupables quant aux jugements est souvent l’indignation face à une injustice. Le sentiment est subjectif d’où pour celui qui en a le risque d’être arbitraire et partial. Alors se pose la question si la justice ne doit pas se contenter de