La recherche de l'unité des sciences
Essai de compréhension de « La tête bien faite, Repenser la reforme.
Réformer la pensée » d’Edgar MORIN
Introduction générale
I. Cadre conceptuel de la recherche
La recherche de l’unité des sciences est le titre que nous accordons à notre travail. Par sciences, nous entendons cet ensemble des connaissances qui, en extension, constituent l’étendu mineur du savoir. En effet, pendant longtemps il était exclu d’établir une distinction entre philosophie et science. Parce que « la réflexion sur les progrès de chacune des sciences, relevaient du domaine des philosophes1». Dans ce sens, bien des philosophes étaient à la fois moralistes, naturalistes, mathématiciens, géomètre, médecins, logiciens, etc. Ainsi se justifie cette inscription du fronton de l’académie : « nul n’entre ici s’il n’est géomètre2». Il fallait que les philosophes réunissent un champ élargi de la connaissance. Alors ceux qui refusaient d’étendre leurs savoirs sur plusieurs dimensions étaient exclus de l’académie platonicienne. Cependant par la suite, les sciences se sont séparées de la philosophie, mais aussi d’elles-mêmes. Chacune réclamait son autonomie. Aujourd’hui cette séparation aboutit à l’accroissement de l’ignorance et aux confusions regrettables. D’où la nécessité de l’unification des sciences, du savoir et par conséquent une reforme de l’éducation. Pour concevoir et comprendre ce problème, il nous faut disposer d'une pensée capable de concevoir et de comprendre le tout, c'est-à-dire la complexité. Nous ne prétendons pas, dans ce travail, unifier toutes les sciences, par contre présenter cette possibilité d’unification du savoir, d’où alors cette recherche de l’unité des sciences.
II. Problématique
Depuis trois siècles, la connaissance scientifique ne fait que prouver ses vertus de vérification et de découverte par rapport à tous autres modes de connaissance. Elle mène aux grandes découvertes de l'univers, de la vie, de l'homme.