« La reine de Saba, ayant appris la renommée de Salomon, au nom de Yahvé, vint pour l'éprouver par des énigmes. Elle vint à Jérusalem avec un équipage très considérable, des chameaux portant des aromates, de l'or en très grande quantité, et des pierres précieuses. Elle se rendit auprès de Salomon, et elle lui dit tout ce qu'elle avait dans le coeur. » (Bible, Roi chapitre 10 : 1-2)
Voici l’un des versets de la Bible qui a construit tout un mythe sur la reine de Saba. Elle serrai pour les uns une enchanteresse dotée de pourvoir magique et pour les autres une reine ayant une beauté incomparable. Le mythe de la reine de Saba a traversé les siècles. En effet, elle a d’abord été connue dans les livres religieux monothéistes, puis au court des siècles les artistes qu’ils soient religieux ou pas, se sont réappropriés le mythe de cette reine mystérieuse, en Europe et en Afrique principalement.
Comment la reine de Saba est-elle représentée dans les œuvres ?
Dans un premier temps la reine est passée d’une figure religieuse à une figure profane de la séductrice puissante, et dans un deuxième temps la reine est ensuite passée d’une vision européenne à une vision africaine.

• De la figure religieuse à la figure profane de la séductrice puissante A. Les origines.

• La Bible

La reine de Saba est un personnage que l’on retrouve dans les livres religieux tels que : la Bible et le Coran. Elle aurait régné dans le Royaume de Saba situé au Yémen ou en Ethiopie bien avant Jésus-Christ. La reine a divers prénoms suivant les pays du monde. En effet, selon la tradition Ethiopienne, elle est appelée « Makeda », au Yémen « Balqama » et dans l’Islam « Balkis » venant du grec ancien « pallax » « pallakis » signifiant concubine. Pour ce qui est de la Bible, le chapitre 10 du premier livre des Rois raconte la venue de la reine de Saba dans le royaume d’Israël et sa rencontre avec le roi Salomon.
(Roi chapitre 10 : 1-2, introduction). La Bible