La relation entre les hommes et les femmes dans «j’ai un amant ! un amant !» de gustave flaubert et «la nuit de noces» d’émile zola

978 mots 4 pages
Tous deux défenseurs de l’esthétique réaliste, Gustave Flaubert et Émile Zola partagent les mêmes convictions en ce qui concerne la littérature. Ils croient tous les deux qu’on ne doit pas se limiter à ce qui était autrefois considéré comme conforme à la bienséance, mais qu’on doit tout montrer. De plus, comme plusieurs autres auteurs du XIXe siècle, ils ont été inspirés par les relations entre les hommes et les femmes. C’est d’ailleurs sur ces relations que nous nous pencherons en présentant les deux couples différents que forment, d’une part, Thérèse et Laurent; d’autre part, Emma et Rodolphe.
Tout d’abord, nous aborderons le lien qui unit Thérèse et Laurent dans «La nuit de noces». D’une part, on remarque que la nature de leur relation est de type conjugal :

« Il y avait près de deux ans que les amants ne s’étaient trouvés enfermés dans la même chambre, sans témoins, pouvant se livrer l’un à l’autre. […] Après le meurtre de Camille, lorsque de nouveaux désirs les avaient brûlés, ils s’étaient contenus, attendant le soir des noces, se promettant des voluptés folles, lorsque l’impunité leur serait assurée. Et le soir des noces venait enfin d’arriver, et ils restaient face à face, anxieux, pris d’un malaise subit.» (l.16-24)

Dans cette citation, on constate qu’initialement, Laurent et Thérèse ont été amants pendant plus de deux ans et qu’afin de vivre leur amour librement, ils ont assassiné Camille, le mari de Thérèse. Ils ont attendu impatiemment le soir de leurs noces pour consommer leur amour, toutefois le soir arrivé, il y a un malaise qui plane entre les mariés. D’autre part, leur relation arrive au stade final et leur passion semble éteinte :

«Leur embarras, leurs inquiétude croissaient ; ils avaient une mauvaise honte de rester ainsi muets et mornes en face l’un de l’autre. […] Ils s’appartenaient, ils avaient tué un homme et joué une atroce comédie pour pouvoir se vautrer avec impudence dans un assouvissement de toutes les heures, et ils se

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