La rentrée des ...
La culture générale c’est un «ensemble de connaissances qui ont de l’importance dans une société et qui concernent différents domaines intellectuels »1. En ce sens, il est important d’en posséder un minimum afin de pouvoir discuter entre individus de la même société. En effet, c’est ce que soutient Louis Cornelier, en disant qu’il s’agit du «socle commun sur lequel se fonde, dans tout société, un dialogue social fécond, socle commun particulièrement important dans une démocratie où la discussion et les débats d’idées, et non l’autorité, sont censés permettre de trancher la plupart des question »2. Suivant sa logique, nous pouvons déduire que cette forme de culture est une prémisse à toute nos discussion. Toutefois, la société, en prenant un tournant en direction de la modernité, fait perdre de l’importance à ce savoir qui l’a aidé à se construire. On peut constater un essoufflement de ce désir d’apprendre chez les jeunes de la génération actuelle surement dû à l’accessibilité de l’information qui est rendue de plus en plus facile.3 Nous avons ici un phénomène aux conséquences lourdes : «avec la suppression de la culture générale, nous risquons de former des esclaves qui ne lisent rien, qui ne sont pas au courant, qui appliquent simplement, scothés à leur ordinateur, la perspective technique de la mise en coupe technique de l’humanité qui est en cours d’une façon absolument mondiale», juge l’écrivain français Philippe Sollers4. Cette situation, aussi problématique semble t’elle, ne reste pas sans solution. En effet, plusieurs projets sont mis sur pied pour remédier à la situation, tel que le travail instauré par Bernard Sauvain, doyen de l’enseignement général au Centre de formation professionnelle Technique (CFPT) de Genève. Il s’agit d’un travail personnel d’approfondissement (ou TPA) où l’élève est amené à choisir un sujet de société qu’il devra développer selon trois thématique, prenant ainsi