La revision de la constitution ivoirienne
SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION EN COTE D'IVOIRE
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LAURENT GBAGBO
Abuja, le 06 Octobre 2006 - Vendredi 06 Octobre 2006
Excellence Monsieur le Président de l’Union Africaine,
Excellence Monsieur le Président de la CEDEAO,
Madame et Messieurs les Chefs d’Etats et de gouvernement des pays membres de notre organisation sous régionale,
Mesdames et Messieurs les chefs de délégations représentant les Chefs d’Etat ou de gouvernement de leurs pays respectifs,
Mesdames et Messieurs,
Mon pays, la Côte d’Ivoire est en crise depuis le 19 septembre 2002.
Ce qui arrive à la Côte d’Ivoire est le cas typique du coup d’Etat avorté qui, avec le soutien de puissances étrangères, s’est mué en rébellion. C’est un coup d’Etat avorté et le monde entier, dès sa survenance, l’a identifié comme tel et l’a condamné.
Au niveau national, je citerai les condamnations de ce coup d’Etat :
Le 12 décembre 2002, par les partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale, dans une déclaration commune dont voici un extrait : « Nous, PDCI-RDA, FPI, PIT, RDR, UDPCI, UDCY, MFA, partis politiques présents à l’Assemblée Nationale, au Gouvernement, au Conseil Economique et Social, dans les Conseils Généraux et dans les Conseils Municipaux ; condamnons à nouveau la tentative du coup d’Etat du 19 septembre 2002 et toute forme de conquête et d’exercice du pouvoir d’Etat par la force ».
Au niveau sous régional, les condamnations du coup d’Etat ont été nombreuses et variées.
Le 20 septembre 2002, au lendemain de la tentative du coup d’Etat, le Docteur Mohamed Ibn CHAMBAS, Secrétaire Exécutif de la CEDEAO, l’a condamnée en expliquant que « tout accès au pouvoir doit se faire à travers des élections libres, justes et transparentes. »
Le même jour, en visite à Paris, le Président Abdoulaye WADE, Président en exercice de la CEDEAO a « condamné la tentative de coup d’Etat et lancé un appel solennel pour le