La régulation des systèmes de santé avec non prise en compte de la qualité
CHALKLEY M and J M MALCOMSON
Robin HEGE Master 2 - Recherches en Économie de la santé et politiques sociales - Paris dauphine
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Introduction
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Contrats et décisions des hôpitaux
Dans des systèmes de types T2A, les producteurs de santé sont incités à privilégier uniquement l'ecacité de leur production, mais pas du tout la qualité. Cet article cherche à trouver le moyen de les inciter à remplir ces deux objectifs. Cependant, théoriquement on peut penser qu'un tel type de rémunération conduit à une certaine augmentation de la qualité, dans la mesure où les hôpitaux gagnent plus en fonction du nombre de patient traités, ils ont intérêt à augmenter la qualité pour attirer le maximum de patients. La qualité est atteinte par un mécanisme de concurrence (Ma, 1994). Ceci n'est vérié que si la qualité n'a qu'une dimension. Dans la réalité, deux évidences empiriques viennent contredire ces hypothèses. Tout d'abord la qualité n'a pas qu'une dimension. De plus, les patients ne savent pas clairement quelle est la qualité des diérents hôpitaux, ils ne peuvent donc pas faire jouer la concurrence.
l'hôpital veut maximser sont prot : Ainsi, pour le régulateur, atteindre le rst best est dicile, car il ne possède que 3 instruments, jouer sur le nombre de patients, sur le s donné à l'hôpital, et jouer sur la rémunération par patient. Alors qu'il y a I+2 variables qu'il faut inuencer (q1,...qi,x,e).
4 Le cas où la qualité n'a qu'une dimension
s − v(q, x, e)
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Le modèle
La qualité est composé de multiples dimensions I = (1, ..., i), ainsi la qualité d'un hôpital est noté par le vecteur q = (q1, ..., qi). n est le nombre de patients traités, il dépend de la qualité de l'hôpital, on a donc n = n(q). le nombre maximal de patient que l'hôpital peut traiter est x( q) = min[n(q), m] avec m, le nombre maximal de patients pouvant être diagnostiqués. x est le nombre de patients vraiment traités.