La révolte arabe et ses impacts en ex-urss
-Ma présentation ne sera pas le rôle ou la (non) participation de la Russie dans l’effort de coalition contre la Lybie
Titre mal nommé : ce n’est pas la révolte arabe, mais les révoltes arabes
Phénomène de mimétisme, de contamination
Si le mimétisme est possible, c’est que malgré leurs différences, les sociétés arabo-musulmanes d’aujourd’hui voient assez de similarités dans leurs États pour se sentir interpellées par ce qui se passe chez le voisin.
Ceci étant dit, est-ce que ce vent de révolte peut s’étendre au-delà du monde arabo-musulman?
C’est possible. Je vais présenter l’exemple de la CEI.
Plan 1. Révolutions de 1989 2. Éclatement de l’URSS 1991 3. Révolutions de couleur 2003-2005 4. Actuellement
A - Révolutions de 1989
Contexte différent :
1- C’est le contexte d’effondrement du Pacte de Varsovie • Portées par ce que certains ont dit être l’abandon de l’Europe de l’Est par l’Union soviétique (qui souhaitait se débarrasser d’un fardeau économique), mais que d’autres (dont Jacques Lévesque) ont plus judicieusement analysé comme étant une analyse erronée des décideurs soviétiques (M. Gorbatchev en tête) que ce processus de transformation serait inéluctable. Or ces révolutions n’étaient pas aussi inéluctables que le président de l’URSS semblait le croire. Elles le furent dans la mesure où l’URSS refusait désormais de préserver le système de domination qu’elle exerçait sur la région. • Contexte international : bien avant 1989, Gorby annonce ne pas vouloir intervenir dans les affaires internes de ses alliés. Parallèlement, il est animé par un refus de recourir à la force (ce qui ne sera plus le cas en 1991). • Dénote que Gorby pense être capable de contrôler la situation. • PS : Rôle modérateur des États-Unis. À aucun moment, ceux-ci ont jeté de l’huile sur le feu. Au contraire, ce que cherche le président Bush en 1989, ce n’est pas de tirer partie des événements