La saint jean
Le Rituel de la St Jean d’Eté que nous venons de vivre n’est pas un rituel maçonnique, il ne fait parti d’aucun corpus maçonnique ancien et fut crée dans les années 1970 par les sœurs de la GLFF. Ce rituel néanmoins puise son symbolisme dans une tradition qui remonte à la plus haute antiquité.
C’est dans la nuit du 24 juin que, sur le lieu le plus élevé de la région, le feu de bois, le feu de joie est allumé. Si la flamme monte claire et vive dans cette nuit parfumée, si l’odeur du foin fraîchement coupé annonce tout ce renouveau, c’est que nous sommes en un jour bien particulier. Le 24 juin correspond au solstice d’été, la nuit la plus courte de l’année, la « Porte des Hommes ». Nous pouvons nous demander pourquoi la fête de la Saint Jean se célèbre à partir de la flamme, et pourquoi nous allumons un foyer durant la journée la plus chaude au moment où nous n’avons plus besoin de nous chauffer. Nous avons vu que tout est antithèse dans ce feu qui brille au Paradis et qui brûle en Enfer, mais les feux de la Saint Jean font surtout appel au caractère purificateur du feu qui consume ; et de ces cendres fertilisantes renaît la vie. Le rite de mort et de résurrection est à la base de cette fête traditionnelle, connu de toutes les civilisations. Ce rite de passage fait partie d’un cycle initiatique.
Nous avons vu la V .°. M .°. prendre la lumière Eternelle sur son plateau, descendre et allumer ce feu, symbole de la Fête de Jean – et pourquoi ? pour que le feu puisse être renouvelé sur notre Autel ; pour que la flamme puisse atteindre la colonne de la sagesse, celle de la force et celle de la beauté. Pour Jean Pierre Bayard, « mettre le feu, c’est chercher un pouvoir magique qui doit orienter les événements, c’est vouloir agir sur les forces obscures de la lumière ».
L’échange est l’expression la plus générale des rapports entre les êtres. Chaque créature reçoit quelque chose de toutes les autres et leur rend autre chose. Entre